Bilan Carbone : la méthode GHG Protocol
Greenhouse Gas Protocol
Comprendre le GHG Protocol
Le Greenhouse Gas Protocol (GHG) est la méthode internationale de référence pour réaliser un bilan carbone complet et structuré. Co-développé par le World Resources Institute (WRI) et le World Business Council for Sustainable Development (WBCSD), ce protocole établit des lignes directrices claires pour la quantification des émissions de gaz à effet de serre (GES) liées aux activités humaines, en lien avec les enjeux du réchauffement climatique.
Le GHG Protocol repose sur une classification rigoureuse des émissions en trois catégories :
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Scope 1 : émissions directes (combustion de carburants fossiles, procédés industriels…)
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Scope 2 : émissions indirectes liées à la consommation d’énergie (électricité, chaleur, vapeur…)
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Scope 3 : toutes les autres émissions indirectes (achats, transport, fin de vie des produits…)
Pourquoi réaliser un Bilan Carbone selon le GHG Protocol ?
Réaliser un bilan des émissions de CO2 selon le GHG Protocol permet :
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D’évaluer l’empreinte carbone globale d’une organisation, d’un produit ou d’un service
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D’identifier les principales sources de CO2, méthane (CH4) et protoxyde d’azote (N2O)
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De structurer une stratégie de réduction alignée avec les objectifs de neutralité carbone
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De se conformer aux normes internationales et politiques environnementales nationales
Cette méthodologie est compatible avec les réglementations suisses et les outils européens comme le Pacte Climat, les bilans GES réglementaires ou encore l’Accord de Paris.
Les étapes d’un Bilan Carbone GHG Protocol
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Définition du périmètre (organisationnel et opérationnel)
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Collecte des données d’activité (kWh, litres, km, kg…)
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Application des facteurs d’émission (base GHG Protocol, ADEME, etc.)
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Calcul des émissions de GES en tonnes équivalent CO2 (tCO2e)
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Analyse des résultats : empreinte carbone, postes prioritaires, actions correctives
Chaque poste d’émission est analysé avec précision : chauffage, carburants, production, achats, déchets, déplacements professionnels, fret, numérique, etc.
Avantages du GHG Protocol
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Méthode reconnue dans plus de 90 pays
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Compatible avec les standards ISO 14064, SBTi et les bilans réglementaires
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Utilisable par tout type d’organisation : PME, collectivités, industriels
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Transparence et traçabilité des données
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Outil de communication environnementale et de reporting RSE
Pour quels types de projets ?
Le GHG Protocol s’applique à :
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Les bilans carbone d’entreprise ou d’organisation
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Les projets de construction, les chantiers (Scope 3 matériaux et déchets)
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Les bilans de produits ou services (Product GHG Protocol)
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Les événements (analyse CO2 transport, logistique, hébergement…)
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La planification urbaine bas carbone
Vers un engagement bas carbone
Réaliser un bilan carbone via le GHG Protocol, c’est franchir une étape décisive vers la transition énergétique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. C’est aussi s’engager dans une démarche proactive contre le réchauffement global, en identifiant des leviers d’action concrets, tels que :
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L’efficacité énergétique des bâtiments
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La mobilité décarbonée
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L’achat responsable et la circularité
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La compensation carbone (quand les réductions sont impossibles à court terme)
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Quelles sont les conséquences de ne pas assainir un site pollué ?Ne pas assainir un site pollué peut entraîner plusieurs conséquences importantes. Risques environnementaux : La pollution peut continuer à se propager et contaminer les sols et les eaux souterraines, affectant la biodiversité et les écosystèmes locaux. Plus la pollution s’étend, plus elle devient coûteuse et difficile à traiter. Risques sanitaires : Les substances toxiques présentes sur le site peuvent être dangereuses pour la santé humaine. Les personnes exposées à ces polluants (par inhalation ou ingestion) risquent des problèmes de santé graves, comme des maladies respiratoires ou des cancers. Conséquences économiques : Un site pollué non traité voit sa valeur immobilière chuter, rendant toute vente ou développement compliqué. De plus, les coûts d’assainissement augmentent avec le temps, car la pollution se répand et nécessite des interventions plus importantes. Conséquences légales : Le propriétaire du site a l’obligation légale d’assainir selon la Loi sur la protection de l’environnement. En cas de non-respect, des sanctions ou poursuites peuvent être engagées. De plus, si la pollution cause des dommages, le propriétaire pourrait être tenu responsable financièrement. Blocage de projets : Sans assainissement, il est souvent impossible d’obtenir un permis de construire ou de démarrer des projets sur un site pollué, ce qui peut retarder ou annuler des développements futurs. Il est donc essentiel d'assainir rapidement pour éviter ces conséquences.